Ce que les villes peuvent apprendre du capital-risque
Des maires, de la Colombie à la Finlande, ont connu le succès en utilisant les stratégies du capital-risque pour gérer le risque et stimuler l’innovation.
Des maires, de la Colombie à la Finlande, ont connu le succès en utilisant les stratégies du capital-risque pour gérer le risque et stimuler l’innovation.
L’écologie s’exprime actuellement sous différentes formes politiques, dont l’écolo-conservatisme est l’un des courants en plus forte progression. Au nom d’une nature figée, il s’oppose aux mutations pourtant nécessaires à l’adaptation au changement climatique et à l’accueil de nouvelles populations. Cette vision fausse des écosystèmes se traduit, bien que ce ne soit pas explicite, en une société fermée où le mélange et la transformation sont exclus. Il convient de développer l’alternative de l’écologie ouverte, fondée sur une conception de la nature en mouvement, sur la négociation avec les écosystèmes et sur l’hospitalité de nos lieux de vie.
Le thème de la « planification écologique » s’est imposé lors des dernières élections présidentielles et législatives. Mais de quoi parle-t-on concrètement ? Au-delà de l’idée générale selon laquelle il faut nous préparer collectivement le mieux possible aux prochains chocs écologiques, comment organiser des choix collectifs qui engagent notre avenir ? Et comment associer les citoyens à la formulation de ces choix essentiels ?
La déferlante des révélations concernant les violences sexistes et sexuelles se poursuit et frappe à présent les partis politiques. Certains – surtout à gauche – avaient tenté de prendre les devants en mettant en place des instances internes de recueil des signalements. Cependant, clairement débordées par la situation, ces instances doivent voir leur rôle profondément revu et précisé pour garantir les grands principes de la justice : impartialité, procédure contradictoire, proportionnalité des sanctions, motivation des décisions.
L’inflation engendrée par la crise énergétique s’impose comme le sujet prioritaire de la rentrée économique et sociale. Le « bouclier tarifaire » en a limité jusqu’ici les effets mais il est budgétairement peu soutenable. Le défi politique des mois qui viennent est d’arriver à limiter l’inflation importée tout en poursuivant notre trajectoire de décarbonation. Et, au-delà, de répartir équitablement les pertes et les efforts. Analyse et propositions.
La guerre en Ukraine et la baisse de nos capacités de production domestique (nucléaire notamment) sont à l’origine d’une crise énergétique majeure. Entrainant une forte inflation des prix à la consommation, elle pourrait en outre se traduire cet hiver par des coupures de gaz et d’électricité. Pour éviter ce scénario, des efforts de sobriété seront nécessaires. A plus long terme, la sobriété sera un atout dans la lutte contre le réchauffement climatique. Terra Nova a publié le 23 août dernier un rapport remarqué à ce sujet. Nicolas Goldberg revient ici sur ses principales recommandations.
Quel discours de prévention construire lorsqu’émerge une épidémie dont le principal facteur de risque est d’être un homme ayant des relations sexuelles avec de multiples autres hommes ? Pour les pouvoirs publics, les dilemmes de la communication sur monkeypox cet été rappellent durement ceux affrontés avec le VIH/sida il y a trente ans. Le risque de stigmatiser une communauté déjà exposée à la LGBTQphobie entrave l’émergence d’un discours politique clair de haut niveau pour dire l’urgence à laquelle cette communauté fait face et accélérer la mobilisation. Pourtant, la demande des associations est claire : sans discours politique explicite sur les facteurs de risque, on se prive des leviers d’action nécessaires pour tenter de contrôler cette épidémie et freiner sa sortie hors d’une communauté qui s’offre elle-même à servir de rempart, pour peu qu’on ne la laisse pas seule face à l’urgence.
Après deux années de crise sanitaire, les services d’urgence des hôpitaux risquent de connaître des situations de tension cet été. Le nouveau ministre de la santé, François Braun, doit répondre, au-delà de l’urgence, à une crise qui vient de loin. Quelles sont les pistes pour garantir l’accès universel aux soins, en impliquant tous les acteurs de la santé ?
La crise Covid a reposé dans l’urgence la question du recours politique à l’expertise scientifique. Quel doit être le rôle de l’expert sollicité par les gouvernements pour prendre des décisions touchant l’ensemble de la société ? Comment éviter la confusion des rôles entre experts et politiques ? Un modèle distinguant quatre rôles possibles permet d’y voir plus clair.